Réalisations

La Phase 2 du projet (décembre – avril 2022) a démarré.

La deuxième phase (décembre- avril 2022) du projet 99 FEMMES MAROC vise à tisser des liens entre le Maroc urbain et le Maroc rural. Dans les villes, des groupes de femmes urbaines de toutes conditions réécrivent les témoignages des femmes rurales et les transforment en monologues de théâtre selon l’idée originale du projet 99. Dans les villages, des groupes de femmes, villageoises, cheffes d’entreprise et artistes, coopèrent pour concevoir et préparer le festival communautaire IFALAN.

Les ateliers d’écriture : six groupes, trois villes, 24 sessions

WhatsApp Image 2021-12-11 at 11.20.32

A Rabat, avec des salariées

de la Banque Centrale du Maroc

WhatsApp Image 2022-01-15 at 18.26.38

A Casablanca, avec des dirigeantes,

membres de l’association We4She

WhatsApp Image 2022-01-16 at 18.59.28 (sidi moumen)

A Casablanca, avec des jeunes femmes

du centre culurel Les Etoiles de Sidi Moumen

ATELIER MAR 3

A Marrakech, avec des femmes

en situation de migration

atelier ecritiure Marrakeh 1 (1)

A Marrakech, avec des jeunes filles 

du Collège Majorelle

WhatsApp Image 2021-12-10 at 21.24.25

A Casablanca avec des femmes 

franco-marocaines

L’écriture comme une rencontre

Les ateliers d’écriture ont commencé à Casablanca, Rabat et Marrakech. 4 sessions d’écriture sont prévues pour chacun des six groupes d’écriture. Ils rassemblent une quarantaine de femmes citadines d’horizons très différents.

  • Des jeunes filles du Centre culturel les Etoiles de Sidi Moumen de Casablanca, un centre dédié à la formation artistique des jeunes du quartier (animatrice : Hafsa Elkhal)
  • Des cheffes d’entreprises de l’association We4She, désireuses de promouvoir l’autonomisation des femmes marocaines (animatrice : Hafsa Bekri Lamrani),
  • Des femmes franco-marocaines souhaitant mieux connaître le monde rural marocain (animatrice : Stéphanie Thévenot),
  • Des membres du personnel de la Banque Centrale du Maroc, conscientes de leur responsabilité sociale (animatrice : Zakia Bennouna),
  • Des élèves du Collège Majorelle, un établissement scolaire réputé de Marrakech, sensibles à la cause des femmes (animatrices : Erell Jaffrennou, Francoise Hervé, Margje Van Osnabrugge),
  • Des femmes en situation de migration, issues elles même du monde rural subsaharien.  (Animatrice : Cécile Michiardi).

Un grand merci à toutes les animatrices et participantes ! 

Se mettre à l’écoute

Chacune avec sa sensibilité propre part à la rencontre des femmes du monde rural pour comprendre leurs réalités et amplifier leurs voix. Les participantes commencent par lire à haute voix les témoignages recueillis lors de la première phase du projet avant de les réécrire en darija ou en français sous la forme de courts monologues de théâtre à la première personne. Ce travail s’appuie sur une écoute attentive des paroles des femmes rurales. Comme le souligne Zakia Bennouna, animatrice du groupe de Rabat : « en écrivant, nous partons en voyage à la rencontre des femmes rurales marocaines. Nous nous sentons différentes mais pas étrangères car leurs expériences de vie rejoignent notre réalité de femme et d’être humain ».

Résonnance et reconnaissance

Parfois, les témoignages des femmes font résonner des souvenirs personnels, réveillent des colères ou bousculent des préjugés. C’est le but recherché. Ce déplacement ainsi que le sursaut éthique et les discussions qui accompagnent l’écriture collective permet la reconnaissance des femmes rurales, de leur vitalité, de leur richesse intérieure. Ainsi, Hafsa Bekri Lamrani, animatrice d’un groupe de Casablanca, a travaillé à partir du récit d’Aicha, tisserande du village de Tata sur la symbolique constructive du mot “tisser”. Elle a invité les participantes à méditer sur la richesse créative, l’autonomie et la prise de décision d’une femme qui tisse un tapis, à noter la symétrie en même temps que la variété des mêmes motifs à l’intérieur et des plans de tissage. Début février, les monologues de théâtre écrits en darija et français et retenus pour la future pièce seront traduits en Tachelhit (amazighe, la langue berbère) puis articulé en pièce de théâtre en mars.

TEMOIGNAGE

Zakia Bennouna, animatrice d’atelier d’écriture à Rabat

FB_IMG_1642157119509
"

En écrivant, nous partons en voyage à la rencontre des femmes rurales marocaines. Nous nous sentons différentes mais pas étrangères car leurs expériences de vie rejoignent notre réalité de femme et d’être humain.

–Zakia B.

photo Cécile Laroche-Coignet ©

En cours

La préparation du festival se poursuit !

Des rencontres préparatoires

Depuis janvier, deux rencontres ont déjà eu lieu dans les villages de Tizi N’Oucheg et de Tamarout. Le but de ces visites est de préparer le festival communautaire IFALAN qui se tiendra dans les 9 villages du projet et comprendra notamment la représentation de la pièce 99 FEMMES MAROC, l’exposition et la vente de produits artisanaux et de spécialités culinaires locales. Ces réunions préparatoires mobilisent les femmes des villages mais aussi des artistes et des cheffes d’entreprise venus des villes. Pendant deux jours, au cours d’ateliers créatifs et de déambulations exploratoires, elles identifient ensemble, les traces sensibles de ce qui fait « culture ».

Des ateliers artistiques pour donner confiance et prendre conscience de ses capacités

890A9804

Le cercle des femmes avant l’atelier de peinture intuitive animé par Danielle Pailler

L’un des moments les plus réjouissants lors des rencontres dans les villages, est indubitablement les visites à domicile ! Chaque femme qui le souhaite ouvre sa porte et fait découvrir la collection artisanale que recèlent les coffres, pièces ou granges de leurs maisons.  Objets anciens, poussiéreux ou étincelants (bougeoirs en terre cuite, lampe à pétrole), utilisés ou relégués sur une étagère (amphore, baratte à beurre), objets du quotidien (tapis, métiers à tisser) ; tous ont en commun la culture amazighe qui relie ces femmes d’un bout à l’autre du pays. Quant à leur patrimoine immatériel, il reste encore puissamment vivace au travers les danses et les chants, la musique et les contes.

Valoriser les ressources culturelles des femmes 

C’est au travers de cet héritage, essentiellement transmis par les femmes au sein de leurs familles, que se manifeste l’attachement et le respect des valeurs et traditions d’une communauté et d’un peuple. Ces traces sensibles, modestes ou extraordinaires constituent le socle de leur identité et fournissent des ressources pour développer leur potentiel. La reproduction et la représentation de ce p(m)atrimoine est primordial pour maintenir, une culture vivante, positive et féconde. Ainsi ces tapis, en coton ou en laine, tissés à la main par les femmes depuis toujours, fourmillent de signes et de formes géométriques liés à la culture amazighe – symboles de mariage, de fertilité ou de féminité – et dépeignent la vie quotidienne d’hier et d’aujourd’hui. Tisser, c’est se raconter, s’inscrire dans une continuité et exister.

La tenue des festivals communautaires IFALAN dans les neuf villages du projet 99 Femmes Maroc, s’attachera à la valorisation et la mise en lumière de ce p(m)atrimoine sacré, entretenu, transmis et perpétué par les femmes du monde rural.

WhatsApp Image 2022-01-09 at 19.50.01 (3)

Peindre avec son souffle

890A9852
890A9963

La joie de se sentir capable

890A0236

Chants, gestes et costumes (un matrimoine)

Photos Noura Akerraz ©

890A0046

Artisanat et savoir-faire

890A0156

Traces sensibles

Soutenir le projet

Vous pouvez concrètement contribuer au succès des festivals communautaires IFALAN en finançant la tournée de la pièce de théâtre dans les villages.

Votre impact

  • Reconnaissance par la communauté et le public de la valeur des femmes rurales
  • Renforcement de la confiance en soi des femmes
  • Qualité artistique du spectacle et impact sur le public

A titre indicatif, la participation d’une femme rurale à la représentation locale de la pièce s’élève à 40 EUR par personne.

Propulsé par HelloAsso

separator

Accomplishments

Phase 2 of the project (December – April 2022) has started.

The second phase (December-April 2022) of the project 99 WOMEN MOROCCO aims at building links between urban Morocco and rural Morocco. In the cities, groups of urban women from backgrounds are rewriting the testimonies of rural women and transforming them into theatrical monologues according to the original idea of the 99 project. In the villages, groups of women, villagers, business leaders and artists, cooperate to design and prepare the community festival IFALAN.

Writing workshops : six groups, 3 cities, 24 sessions

WhatsApp Image 2021-12-11 at 11.20.32

In  Rabat, with the staff members

of the Central Bank of Morocco

WhatsApp Image 2022-01-15 at 18.26.38

In Casablanca, with the business leaders

of the association We4She

WhatsApp Image 2022-01-16 at 18.59.28 (sidi moumen)

In Casablanca, with young women

from the Culural Center Les Etoiles

of Sidi Moumen district

ATELIER MAR 3

In Marrakech, with women in migration

atelier ecritiure Marrakeh 1 (1)

In  Marrakech, with students

from Majorelle College

WhatsApp Image 2021-12-10 at 21.24.25

In Casablanca

with Franco-Moroccan women

Writing as an encounter

Writing workshops have started in Casablanca, Rabat and Marrakech. 4 writing sessions are planned for each of the six writing groups. They bring together around forty city women from very different backgrounds.

  • Young women from the Sidi Moumen Les Etoiles Cultural Center in Casablanca, a center dedicated to the artistic training of young people in the neighborhood (facilitator: Hafsa Elkhal)
  • Business leaders from the We4She association, wishing to promote the empowerment of Moroccan women (facilitator: Hafsa Bekri Lamrani),
  • Franco-Moroccan women wishing to get to know the Moroccan rural world better (facilitator: Stéphanie Thévenot),
  • Staff members of the Central Bank of Morocco, aware of their social responsibility (facilitator: Zakia Bennouna),
  • Students from Majorelle College, a renowned school in Marrakech, sensitive to the cause of women (facilitators:  Erell Jaffrennou, Francoise Hervé, Margje Van Osnabrugge),
  • Women in migration, from the sub-Saharan rural world. (Facilitator: Cécile Michiardi).

Thumb up for all the facilitators and participants! 

Listen

Each participant with her own sensibility moves to meet rural women, understand their realities and amplify their voices. The participants begin by reading aloud the testimonies collected during the first phase of the project before rewriting them in Darija or French in the form of short first-person theater monologues. This work requires attentive listening to the words of rural women. As Zakia Bennouna, leader of the Rabat group, points out: “by writing, we go on a journey to meet Moroccan rural women. We feel different but not foreign because their life experiences are in line with our reality as women and human beings. “.

Resonate and recognize

Sometimes the women’s testimonies resonate with personal memories, arouse anger or deconstruct prejudices. This is the desired goal. This shift as well as the ethical awaking and the discussions that accompany the collective writing arouses the true recognition of rural women, of their vitality, of their inner heritage. Thus, Hafsa Bekri Lamrani, facilitator of a writing group from Casablanca, worked from the story of Aicha, a weaver from the village of Tata on the symbolism of the word “to weave”. She invited the participants to reflect on the creative skills, autonomy and decision-making of a woman who weaves a rug, to note the symmetry as well as the variety of the patterns inside and the levels of weaving. At the beginning of February, the theater monologues written in Darija and French and selected for the future play will be translated into Tachelhit (Amazighe, the Berber language) then articulated into a play in March.

TESTIMONIAL

Zakia Bennouna, facilitator of a writing workshop in Rabat

FB_IMG_1642157119509
"

By writing, we go on a journey to meet Moroccan rural women. We feel different but not foreign because their life experiences are in line with our reality as women and human beings. 

–Zakia B.

Cécile Laroche-Coignet ©

Ongoing actions

The preparation of the festival goes on!

Preparation meetings

Since January, two meetings have already taken place in the villages of Tizi N’Oucheg and Tamarout to prepare for the IFALAN community festival. This event will be held this summer in the 9 villages of the project and will include the performance of the play 99 WOMEN MOROCCO, the exhibition and sale of handicrafts and local culinary specialties. These preparatory meetings mobilize women from the villages but also artists and business leaders from the cities. For two days, during creative workshops and exploratory wanderings, they identify together the sensitive traces of what makes “culture”.

Artistic workshops to build confidence and become aware of one’s capabiity

890A9804

The circle of women before the intuitive painting workshop led by Danielle Pailler

One of the most joyful moments during the meetings in the villages, is undoubtedly the home visits! Every woman (who wants it) to opens her door and lets you discover the artisanal collection hidden in the chests, rooms or barns of their houses. Old, dusty or sparkling objects (terracotta candlesticks, oil lamp), used or relegated to a shelf (amphora, butter churn), everyday objects (rugs, looms); all have in common the Amazigh culture that connects these women from one end of the country to the other. As for their intangible heritage, it is still powerfully alive through dances and songs, music and stories.

Value the cultural ressources of women

It is through this heritage, essentially transmitted by women within their families, that the attachment and respect for the values ​​and traditions of a community and a people are shown. These sensitive, modest or extraordinary traces constitute the basis of their identity and provide resources to develop their potential. The reproduction and representation of this heritage is essential to maintain a living, positive and fruitful culture. Thus these carpets, in cotton or wool, woven by hand by women since forever, display signs and geometric shapes linked to the Amazigh culture – symbols of marriage, fertility or femininity – and depict the daily life of yesterday and today. To weave is to tell stories, to be part of a continuity and to exist.

The IFALAN community festivals in the nine villages of the project 99 WOMEN MOROCCO will focus on promoting and highlighting this sacred heritage, maintained, transmitted and perpetuated by women in the rural world.

WhatsApp Image 2022-01-09 at 19.50.01 (3)

Painting with one’s breath

890A9852
890A9963

The joy of feeling capable

890A0236

Songs, gestures and costumes (a women’s hetitage)

Photos Noura Akerraz ©

890A0046

Craft and know-how

890A0156
Sensitive traces

Support the project

You can contribute to the success of the IFALAN community festivals by financing the tour of the play in the villages.

Your impact : 

  • Community and public recognition of the value of rural women
  • Strengthening village women’s self-confidence
  • Artistic quality of the show and impact on the public

As an indication, the participation of a rural woman in the local performance of the play amounts to 40 EUR per person.

Propulsé par HelloAsso

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *